Rosco le Rouge

Rosco le Rouge, de Jean-Louis Marco, chez Le Cycliste

Vous souvenez-vous de Monkey Island ? Ce jeu PC des années 90 qui a ravi la jeunesse de l’époque grâce à son manque total de sérieux, ses répliques idiotes et ses situations déjantées (rappelez-vous, le concours de crachats...)

Eh bien, suivez le pingouin !

Rosco le Rouge est un vrai pirate, entouré d'une bande d'affreux, d'un petit mousse nommé la Pieuvre et dont les intentions sont toujours saines : voler, piller, tuer.
Seulement guidé par l’appât du gain et le goût de l’aventure, il n’hésite pas à s’embarquer dans les aventures les plus improbables.

Parodie de la piraterie dont Jean-Louis Marco utilise tous les clichés pour en faire une histoire absurde, complètement déjantée et un brin scato.
Marco était parti sur une piste "BD jeunesse", mais c'est une spectaculaire sortie de route qu'il a effectué en cours de route. Caca-prout au rendez-vous, certes, pas très fin, en effet, mais il mène la barque avec aisance et nous emmène à la dernière page sans que l'on voie le temps passer.

Le premier tome vous narrera comment, après avoir piqué un plan du trésor à un concurrent aussi teigneux que lui, Rosco vogue jusqu'à une île peuplée de cannibales, dans le but de remplir ses cales d'or, jusqu'à présent occupées par des oeufs de pingouins, maigre butin récupéré lors d'un précédent abordage. Les pingouins valent un apparté : tout mignons, tout rikikis, ils se font manger, étriper, cannoner... C'est cruel, mais marrant.

Le tome 2 est un peu mou, mais avec le tome 3, Marco se reprend et on retrouve tout ce qu'on a aimé dans le 1er tome. A la rigueur, sautez le tome 2, les histoires ne se suivent pas.

Marco a un style de dessin bien affirmé. Son trait s’accorde à merveille avec cette histoire complètement loufoque.

Rosco le Rouge
Jean-Louis Marco
Editions Le Cycliste

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